Des mises en scène lugubres pour Strobi…

Salut mon joli, tu t’es égaré ?

Voila déjà 3 mois que le collectif Strobi vous livre son regard -multiple, une douzaine de photographes quand même- sur les thèmes que vous choisissez.

Je voulais revenir sur deux des derniers thèmes, 1 seul flash et Destroy, que j’ai abordé avec un regard sombre. Effectivement, avec pour contrainte de n’utiliser qu’un seul flash, j’ai eu deux idées : dupliquer mon sujet en pose longue comme mon célèbre Beach Fighters, ou alors découper mon sujet avec un éclairage à contre-jour. Pour finir, j’ai choisi un peu des deux solutions. Lire la suite

Paris, ville des lumières : 5 jours d’échange photographique

Benjamin Von Wong a mis le feu tout le week-end

Dans la vie parfois, il y a des opportunités qu’il ne vaut mieux pas manquer sous peine de passer à côté d’une belle aventure et je pense que ce week-end en a fait partie.
Il y a 6 semaines, j’avais échafaudé le plan de descendre à Paris. Il parait que les Français disent monter à Paris, mais comme que c’est comparativement plus bas en altitude que la Suisse, j’aime bien dire descendre à Paris.
Bref, il y a 6 semaines, j’avais le désir de profiter de l’escale parisienne du tour européen du talentueux photographe canadien Benjamin Von Wong dans la capitale française pour le rencontrer ainsi que quelques autres photographes que je connais au travers de leurs images ou leur blog. Pour rendre l’aventure possible, le centre névralgique était Niko Vallet, en charge de l’organisation de Ben et qui m’a gentiment proposé de m’accueillir chez lui.

C’est donc le jeudi de l’ascension que j’ai embarqué dans le TGV Lyria pour arriver sur le coup des 10h dans la ville lumière. Niko m’a pris en charge à la gare de Lyon et on a rejoint Bastille pour la pause déjeuner avec Aurélie Amiot, mieux connue sous le nom de Madame Oreille sur la toile. L’un est un grand costaud, chevelu et barbu tandis que l’autre est plus petite avec les cheveux courts. Mais je trouve amusant quand un dénominateur commun réuni des gens qui ne se seraient pas regardés dans la rue. En l’occurrence, on a passé l’après-midi à parler photo, voyage et photo de voyage, ce qui a été aussi l’occasion pour Aurélie de me dédicacer son tout nouveau guide du photographe-voyageur !

Un guide dédicacé pour moi ! Le dernier exemplaire avec coquilles, un futur collector

De retour chez Niko, est venu Olivier Lemarchand (aka Oli4) directement d’Allemagne avant d’accueillir le fameux Benjamin Von Wong et son ami et caméraman Erwan Cloarec pour une mémorable raclette. Pour moi Ben est un symbole d’un photographe accompli et je le mettais sur une autre planète artistique. Je le pense toujours,  mais en vrai il vient vers toi et il fait de toi un pote : avec son énergie communicative il te met direct à l’aise et après 10min tu as l’impression de le connaitre depuis toujours. Autant Ben est un personnage qui s’amuse sans se soucier des conventions, autant Erwan a un caractère calme et tempéré, mais ce qui les réuni, c’est leur curiosité sincère : ils viennent à toi et cherchent à tisser une relation amicale, sans faux semblant. En ce sens, ils me font penser à un philosophe grec qui disait : « Je n’ai jamais rencontré de personne si sotte qu’elle n’ait rien à m’apprendre ».

Ainsi, après une soirée où on a tous appris à se connaitre et où on a bien rigolé (un Chinois, un Canadien, un Français, un Suisse et Allemand mangent une raclette, qui shoot en Pentax ?) et bien bu (de la liqueur de whisky au sirop d’étable, une merveille !), on s’est mis au lit avant le workshop animé par Ben le lendemain. Lire la suite

Ce qui nous dégoute nous effraye

Welcome to the Outback…

Il y a exactement un an, je me retrouvais coincé à l’Apple Store de Melbourne à cause d’un disque dur en panne alors que j’avais l’appel de l’Outback dans le coeur. J’avais cette irrémédiable envie de me plonger dans le désert australien, l’objet de mes fantasmes et de mes rêves d’enfant. La raison pure de mon voyage Down Under.

Quelques semaines plus tard, j’étais à Port Augusta, au seuil du désert. Le soleil y était déjà plus violent, les routes plus poussiéreuses et plus rectilignes. Les gens aussi semblaient vivre une existence plus âpre, tannée par l’isolement et la solitude. On était déjà loin des surfeurs de la Gold Coast et leur mode de vie nonchalante et superficielle.
Mais moi, je me sentais léger, léger d’accomplir mon destin, celui qui m’avait conduit ici. Après le plein de victuailles, d’eau et d’essence, j’ai branché l’iPod sur l’autoradio de ma Toyota Townace et j’ai pris la Stuart Highway. Le GPS indiquait plus de 1000 kilomètres avant le prochain virage, celui qui me conduirait à Uluru.

Attention, dans 1014km, tournez à gauche ! Attention..

Le premier arrêt fut Pimba : une station essence, un parking avec douche à 2$ les les 2min d’eau chaude et son musée dédié aux missiles. Dans les années 50, le gouvernement britannique effectua une demi-douzaine d’essais nucléaires, sans considération pour les Pitjantjatjara ou les Yankunytjatjara, la population aborigène du coin. Aujourd’hui encore le coin est une zone militaire : interdiction formelle de quitter la route, sous peine de se faire dévorer par un kangourou mutant. Lire la suite

Beach Fighters : la succes story continue.

Beach Fighters dans WE DEMAIN

Ma photo photo Beach Fighters, prise en Nouvelle-Zélande en février 2011, est devenue de loin mon image la plus populaire.
Dès sa soumission aux prestigieux sites 1x et 500px, reconnus pour présenter les meilleures photographies du web , elle a été sélectionnée et mise en avant par les éditeurs du site.
Ainsi, au dernier recensement, elle a été visionnée 126’935 fois sur 1x et 36’923 sur 500px. Puis à partir de là, elle a été relayée sur de nombreuses plateformes impossible à recenser. Néanmoins je l’ai retrouvée partagée sur StumbleUpon (82k vues), tumblr (>10k) ou encore sur 9gag.
Si je compte bien, ça fait plus de 250’000 visiteurs ! C’est plus que certaines vidéos Youporn, la tête m’en tourne…

Suite à la publication sur 500px, j’ai eu la surprise un jour de recevoir un coup de fil de New York d’une agence de presse. Le type m’a posé deux-trois questions, m’a demandé quelques autres lightpaintings et a proposé le tout à ses clients. Ainsi le Huffington Post a publié mon interview sur son site web où je suis décrit comme un Light artist (ça veut dire artiste léger en français). Allez lire l’article : le propos est un peu enjolivé mais c’est plutôt rigolo.

Plus récemment, c’est la revue WE DEMAIN qui m’a abordée pour une double page dans son magazine. C’est une toute nouvelle revue (1er numéro) abordant le thème du changement d’époque, de société et de mentalité. De la lecture intelligente avec de magnifiques images. Vous pouvez essayer de le gagner sur Phototrend et sinon n’hésitez pas à vous le procurer en librairie ou à la Fn*c.

Est-ce que tout ça m’a rapporté du fric ? Lire la suite

En Australie… comme photographe de mariage – le jour J

Après la semaine de préparatifs comptée précédemment, voici enfin le samedi matin, 7h. Alors qu’on a eu un temps clément et doux jusqu’à présent, les nuages sont bas et les premières gouttes commencent à tomber. On se fiera au dicton mariage pluvieux, mariage heureux. Lire la suite